Cet article a 5 commentaires

1. 

   Céline 8 avril 2021 Répondre

   Merci Elise, Merci Emilie pour ce partage à fleur d’émotion 🙂

   c’était beau de vous voir sur ce chemin de l’accueil de vos émotions, et de leur transformation dans le moment présent… en osant votre vulnérabilité dans l’ouverture de votre cœur 🙂

   j’ai été touchée Elise, par ton histoire de vie. par cette quête qui chemin faisant t’a permis de vivre des expériences qui t’ont amenées pas à pas à la rencontre de toi-même ; à toucher, à oser… ta liberté d’être et d’agir dans le déploiement de ce qui fait sens pour toi.

   dans la conscience de ce qui est là, au-delà de ce que nous raconte le mental, j’ai à cœur aussi d’observer l’expérience que la vie donne à vivre pour déconstruire et cheminer vers une transformation intérieure et s’éveiller à une autre réalité…

   et comme tu le dis si bien, “l’expérience est source d’apprentissage et dans les moments difficiles, je me révèle !” avec authenticité, bienveillance, présence et amour de soi et du vivant.

   Merci 🙂

2. 

   Yann 21 avril 2021 Répondre

   Merci pour ce partage comme pour les précédents.
   On y rencontre des paroles “authentiques” et plus encore dans cette échange le terme apparaît.
   Les propos d’Elise m’aident à cheminer et notamment sur une réflexion évoquée. Rencontrer qui je suis, accepter qui je suis, reconnaître qui je suis. Je comprends ces formulations comme : ce “qui je suis” existe et il faut l’autoriser à sortir en pleine lumière.
   Je m’interroge sur une autre possibilité : ce “qui je suis ” est tout autant ce qu’est mon capital (ma ressource d’expériences) que ce qu’est mon cheminement (devenir). C’est un petit peu plus nietzschéen dans le sens de l’aphorisme impossible, “deviens qui tu es”. En d’autres termes, il y a peut-être un risque, selon sa fragilité, à penser qu’il existe un “moi profond apaisé” mais que l’on ne parvient pas à découvrir. Pourrait-on imaginer que ce moi profond est tout autant ce que l’on est et ce “qui je suis” que l’on idéalise, que ce que l’on construit en le cherchant ?
   C’est une question, je la partage pour poursuivre ce chemin d’un monde autrement…

   1. 

      Emilie Grégoire 21 avril 2021 Répondre

      Merci Yann pour ta riche réflexion. J’aime l’idée d’un Etre en devenir. J’aime l’idée qu’il y ait, non pas un “qui je suis” fixe, mais une quête vers soi qui se construit en chemin.

3. 

   Nathalie 11 mai 2021 Répondre

   Bonjour, Merci pour ce bel échange de coeur à coeur !
   C’est beau, émouvant, porteur d’espoir. Quel cheminement que celui qui consiste à aller véritablement, à la rencontre de soi-même, au delà des conventions, de notre éducation, de nos propres injonctions …. Quel beau chemin parcouru chère Elise … 🦋. Et merci Yann, pour vos réflexions qui ouvrent d’autres perspectives. 😊 Si je me réfère à ma propre expérience, au fond du fond, il y a sans doute un moi apaisé, auquel j’accède par intermittence. Mais il y a aussi un moi en chemin qui tombe parfois et se relève. Un moi qui danse, un moi qui se cherche, un moi qui pleure aussi. Au delà de nos expériences, nous sommes tellement riches de nos nombreuses facettes et de nos paradoxes aussi ! Pour moi, c’est l’accès à ses facettes, – y compris celles que l’on n’apprécie moins et que l’on peut s’évertuer à calfeutrer, qui nous permet d’être authentique.

4. 

   Elise 12 mai 2021 Répondre

   Merci Céline, Yann, Nathalie pour vos remarques, réflexions. Cela me permet de continuer à cheminer vers cette paix intérieure, tant idéalisée quant à cette recherche d’apaisement permanent.
   “L’impermanence” et “la patience” sont autant des mots qui me remettent dans le droit chemin de la Vie, à expérimenter, à exploiter. Surfer sur les vagues et Être quelles que soient les facettes du Moi.