Cet été, je me lance un grand défi personnel E5

⚔ Connexion à mon âme de guerrière 🛡

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« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre ». Nelson Mandela

Souvenez-vous des jours qui ont précédé la randonnée. Mes projections alimentaient mon bavardage mental et attisaient mes peurs. Il m’avait fallu revenir à l’instant présent.

Au cours de cette 3ème journée de randonnée, je vais faire l’expérience de la peur.

La VRAIE ! Celle ressentie face à un danger immédiat !

Celle pour laquelle il est bien utile d’avoir une décharge hormonale (cortisol, adrénaline, etc).

Initialement dans l’évolution humaine, la peur servait à agir instantanément pour sa survie (soit par un acte d’attaque ou de fuite) et non à ruminer sur un avenir incertain.

Cette 3ème journée fut la plus périlleuse, la plus dangereuse ! Changement d’ambiance ! Ambiance Indiana Jones !

Les conditions climatiques se dégradent. C’est le déluge les ¾ de la journée.

Dès 9h du matin, mes pieds sont trempés et le resteront jusqu’au soir.

L’ami qui m’avait constitué mon parcours avait décidé de me faire passer par le GR13 pour raccourcir mon périple.

Sur le papier, c’était une bonne idée.

Sur le terrain, c’était la pire option qui soit.

Si vous êtes cavalier, je vous le dis, n’emprunter JAMAIS 🙅‍♀️ le GR13 qui va du Lac des Settons à Dun-les-places ! A moins d’être suicidaire.  

Si vous êtes à pied, sachez que ce ne sera pas une promenade de santé.

Je fais face à des terrains IMPRATICABLES et inadaptés à la physionomie d’un cheval ! Enlisement, ruissellement, descentes abruptes, chemins en V, ornières gigantesques. Difficile de vous représenter la situation. Je n’ai pas de mots.

Mon cheval me suit dans des situations délirantes, moins par complicité, que parce qu’il ressent la puissance de ma détermination.

Impossible de ne pas penser aux chevaux de guerre. Après cette journée, Orphéo m’aurait suivi n’importe où. J’en suis émue, bouleversée, troublée de responsabilité.

J’observe cette détermination en moi et je sens que je touche quelque chose de très profond. Je fais la rencontre d’une part de mon âme.

Ce que je suis en train de vivre dans cette expérience de randonnée est à l’image de certains moments de mon existence.

En ce jour, plus que jamais je me sens reliée à mon âme de guerrière.

Ca n’est peut-être que dans ces instants ultimes et d’autres expériences spirituelles, que l’on touche à notre essence profonde.

Je vous partage 2 instants de frayeur 😱

1er instant de frayeur :

Notre chemin est bloqué par des arbres effondrés. Impossible de faire passer mon cheval.

Sur l’un des côtés, il y a un talus boueux en pente raide. Je décide de faire monter Orphéo par là.

Autant mettre un cheval sur un toboggan !

Pour accepter d’avancer, Orphéo a besoin que je sois tout près de lui et non à distance. C’est donc collée à lui que je lui demande d’effectuer cette prouesse.

Il ne veut pas et pour cause.

J’insiste beaucoup. A ma grande surprise, il grimpe !

En une fraction de seconde, je le vois s’effondrer sur moi. Je bondis en avant.

Il s’écroule parterre et se relève d’un bond paniqué.

Tous les deux avons le souffle coupé et nos cœurs agités.

Là je me dis qu’il est blessé, c’est sûr ! 

Je l’inspecte partout. Aucune fracture, ni même une égratignure. 😌

2ème instant de frayeur :

Gps au poignet, je suis mon parcours. Soudain, je ne détecte plus de chemin mais je continue de suivre le tracé de mon appareil. Le terrain est de plus en plus abrupte, jusqu’à se transformer en falaise. Je vois la route à 20 mètres en contre bas. Je veux l’atteindre mais nous sommes presque à pic.

Je guide Orphéo seulement à la voix, car je dois regarder où je mets mes pieds. Je l’entends régulièrement s’affaisser sur ses pattes arrières.

Je lui ordonne successivement de calmer le pas, puis d’avancer et ainsi de suite.

Au bruit, j’entends qu’il est concentré sur ma voix.

L’intonation n’est plus enjouée mais militaire.

Pour moi, c’est plus facile de descendre car il y a des arbres auxquelles je peux me rattraper, pour lui c’est clairement plus périlleux.

Lorsque nous atteignons la route, je suis encore toute remuée et tremblante.

Dans les situations les plus périlleuses, j’ai observé que quelque chose de puissant m’amenait à franchir l’obstacle coute que coute. Ce n’est ni bien, ni mal. C’est juste un constat.

Face aux épreuves, je fonce. Je ne recule pas, je ne fais pas demi-tour. Je fonce. C’est plus fort que moi. J’ai par moment ressenti un trouble en faisant des liens avec mon existence.

Je remarque qu’à chaque fois où j’ai été enfermée, empêchée, contrainte par une situation, une personne ou un environnement, un élan de vie m’a amené à escalader le mur, à faire face et à franchir l’obstacle.

Je remercie notre bonne étoile, nous sommes sortis de cette journée sans une égratignure.

Je n’en reviens toujours pas.

Le soir, les images me reviennent et je réalise au combien la journée à été périlleuse.

🌟 Et vous ? 🌟

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Cette méditation est l’occasion d’explorer une émotion : la PEUR, de comprendre son fonctionnement et de l’apprivoiser. 

Cette méditation est inspirée d’un texte de Stéphane Leluc. 

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